Les élections de 2021 en Ouganda, remportées à nouveau par le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, ont été entachées de violence et de tactiques répressives. Les forces de sécurité ont arbitrairement arrêté et battu des partisans de l'opposition et des journalistes, tué des manifestants et perturbé des rassemblements de l'opposition. Aucun engagement n'a encore été pris pour mettre fin aux violations de la liberté d'association, de réunion et d'expression qui persistent en Ouganda. Les organisations non gouvernementales risquent d'être visées par des accusations basées sur des motifs politiques, par exemple pour le supposé non-respect de dispositions légales qui imposent de vagues « obligations spéciales » aux groupes indépendants. Les forces de l'ordre, les forces de sécurité et les forces armées bénéficient souvent d’impunité pour de graves violations, y compris la torture et les violations du droit fondamental à la vie.

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