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Singapour devrait réhabiliter, et non exécuter, les toxicomanes

Il faut annuler l'exécution imminente de Syed Suhail Bin Syed Zin, et abolir la peine de mort

«J'aime Singapour. Tout ce que j'aime se trouve ici. Être singapourien, cependant, a accéléré mon exécution.» -- Syed Suhail Bin Syed Zin. Son exécution, prévue le vendredi 18 septembre 2020, devrait d'urgence être annulée.

Les autorités de Singapour devraient immédiatement annuler l'exécution de Syed Suhail Bin Syed Zin, prévue ce vendredi 18 septembre et liée a une affaire de trafic de drogue remontant à août 2011.

Des passants marchent devant le siège de la Cour suprême de Singapour, le 22 janvier 2014. © 2014 Reuters

La Haute Cour de Singapour a déclaré Syed coupable de trafic de drogue en janvier 2016 en vertu de la loi draconienne relative à l’usage illicite de stupéfiants. Selon cette loi, le tribunal doit appliquer la peine de mort pour les infractions liées aux drogues, à partir de certaines quantités. Bien qu'il existe quelques rares exceptions, aucune n’a été prise en compte dans le cas de Syed. La Cour d'appel a confirmé le verdict, sans fournir un jugement écrit, en octobre 2018.

Human Rights Watch s'oppose à la peine de mort en toutes circonstances, en raison de son caractère cruel et irréversible.

Les gouvernements du monde entier devraient appeler Singapour à imposer un moratoire sur la peine de mort, et à rejoindre les 106 autres pays ayant déjà aboli ce châtiment.

Les personnes comme Syed devraient se trouver dans des centres de réadaptation pour toxicomanes, et non dans des cercueils.

Texte complet en anglais : en ligne ici.

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