Le président Andrés Manuel López Obrador, élu en 2018, n'a pas su endiguer la montée en flèche du nombre de meurtres, de « disparitions » et de crimes commis par des cartels de la drogue. Il a considérablement élargi le rôle de l'armée dans la vie publique, notamment en déployant près de 150 000 soldats pour entreprendre des activités civiles d'application de la loi. Il a également déployé des efforts sans précédent pour mettre fin à la migration irrégulière, déployant près de 30 000 soldats à travers le pays pour empêcher les migrants d'atteindre les États-Unis ; ceci a parfois entraîné de violents affrontements au cours desquels des soldats ont tué ou blessé des migrants. La police, les procureurs, l'armée et les groupes criminels commettent régulièrement des violations graves et généralisées des droits humains, notamment des détentions arbitraires, des actes de torture, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des abus contre les migrants et des attaques contre des journalistes et des défenseurs des droits humains. Ces crimes ne font que rarement l'objet d'enquêtes sérieuses ou de sanctions.

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