Les manifestations antigouvernementales à grande échelle tenues au Kazakhstan en janvier 2022 ont déclenché une série de violations des droits humains par les autorités, notamment le recours excessif à la force contre les manifestants, des arrestations arbitraires, ainsi que des mauvais traitements et actes de torture infligés aux détenus. Les réformes politiques promises ces dernières années par le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev n’ont pas conduit à des améliorations significatives du piètre bilan du pays en matière de droits humains. Les droits à la liberté d'expression et le droit de manifester pacifiquement sont réprimés. Les autorités kazakhes ont eu recours à des poursuites judiciaires basées sur des motifs politiques pour faire taire les voix critiques, notamment en se servant de l’accusation vague et excessive d’« incitation à la discorde » ; elles ont aussi interdit des groupes d’opposition politique, les qualifiant d’« extrémistes ». Les syndicats indépendants sont confrontés au harcèlement et à l'ingérence. L’impunité pour les actes de torture et les mauvais traitements persiste. Le Kazakhstan a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées, mais de nombreux enfants handicapés sont toujours privés d’une éducation inclusive de qualité.

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