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La place de la cathédrale de Milan, quasi-déserte le 11 mars 2020 en raison du coronavirus. © 2020 Carlo Cozzoli/Sipa via AP Images

Je suis une Américaine qui vit à Milan. Je reçois donc par téléphone et par email de nombreux messages reflétant un sentiment de préoccupation, ainsi que des avis selon lesquels ce qui se passe en Italie est soit sensé, soit excessif, soit tout simplement inévitable.

L'Italie a subi la plus grande flambée d'infections liées au coronavirus en dehors de la Chine. Au 15 mars, l'Italie comptait 27 980 cas de coronavirus, dont 23 073 cas de personnes actuellement malades et 2 158 décès. Les autorités ont donc adopté les mesures les plus restrictives pour contenir ce nouveau virus dans le monde, hormis la Chine. De nombreux autres pays européens dont l'Espagne et la France ont commencé à emboîter le pas à l’Italie, et les États-Unis entament aussi des démarches similaires.

Pourtant, même dans l’actuel contexte d’ambiance dystopique à Milan, il y a un sentiment de solidarité et de fermeté. Le 13 mars, ici et partout en Italie,  les gens ont ouvert leurs fenêtres et ont chanté sur leurs balcons,  jouant des instruments de musique et tapant des casseroles en affichant une une joyeuse détermination.

Tribune complète en anglais :

www.hrw.org/news/2020/03/16/postcard-milan-life-italys-lockdown

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